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Jo Corre, notre président fondateur, nous a quittés le 20 février dernier, à 76 ans, après avoir marqué l'histoire du Groupe Cyclo de Plouvien pendant 40 ans et grandement contribué à son rayonnement.

 

Depuis 1975 son engagement a été incessant et ses grandes initiatives se sont multipliées : voyage Plouvien - Rennes - Plouvien, nombreux Tours du Finistère, voyage itinérant Plouvien- Tendon dans les Vosges, voyage du groupe féminin vers l' Auvergne...

Jo participait régulièrement aux semaines fédérales et aux séjours de l' ACC, l'Amicale des cyclo-cardiaques, où il avait fait de belles rencontres de tous horizons. Ses amis drômois lui rendaient visite régulièrement à Plouvien.

 

Sa plus grand fierté était sans doute le groupe féminin, qu'il avait créé en 1991. Avec Jeanne, il encadrait ses filles ou ses biches comme il disait, avec persévérance, compétence, rigueur et tact, vivant avec elles de très agréables moments lors des randonnées hebdomadaires. Petite récompense, la pause avait lieu quelquefois dans une pâtisserie bien placée sur le parcours , mais la reconnaissance des filles allait bien au-delà.

Le vélo était pour Jo un mode de vie où l'esprit de solidarité primait et rimait avec convivialité. La seule compétition c'était avec lui-même . Son parcours est un exemple de détermination pour nous tous, tant il a surmonté d'obstacles, remontant la pente après chaque contre-temps depuis son premier accident de santé.

 

Comment ne pas évoquer sa personnalité, lui qui exprimait haut et fort ses convictions et ne laissait personne indifférent ? Avec passion, il savait diriger, organiser, faisant preuve parfois de caractère mais aussi d'humour pour faire passer ses messages. C'était toujours avec une grande sincérité et pour la bonne cause.

 

Lors de nos animations, il savait aussi pousser la chansonnette, et encore récemment pour les 40 ans du club et sa remise de médaille de la Jeunesse et Sports, il nous chantait « La prière du pauvre », tout un programme, apprise dans les îles quand il servait la Marine.

Nous ne sommes pas sur le point de l'oublier.

Les cyclos de Plouvien éprouvent une grande tristesse et assurent Jeanne et sa famille de leur total soutien.